lundi 30 juin 2008

Isabel


L'Isabel, un caboteur battant pavillon néerlandais était en attente avec sa cargaison de bois russe quand vendredi soir je passais pour une des dernières fois sur le port à cette heure tardive.

La dernière partie du port sera bientôt close. Les travaux ont débuté.

Les opérations de déchargement ont sans doute commencé ce matin sous un ciel bleu clair. Je ne suis pas allée vérifier. Le travail m'attend.

samedi 28 juin 2008

Livraison

Nous avons dans notre ville de moins de 20 000 habitants un Carrefour, un Champion, deux Coccinelle, un Intermarché (actuellement en rénovation), un Marché Plus, un Monoprix, un Mutant, un Netto (actuellement fermé), un Lidl et un Aldi, et aussi un Spar, sans parler des magasins que j'ai oubliés.

Mardi dernier un Super U a été inauguré (et on parle d'un Centre Leclerc, mais cela, c'est une autre histoire).

Le dernier supermarché en date a été installé dans le blockhaus construit pas loin du port.

Hier soir, j'ai pris l'avenue de la République (la rue que j'ai voulu emprunter était fermée à la circulation pour cause de braderie) et j'ai pu constater que, comme d'habitude, Mesdames et Messieurs les architectes et responsables de l'urbanisme se sont moqués de ceux qui sont sensés livrer la marchandise au supermarché afin que les clients puissent y trouver quelque chose à acheter.

L'avenue de la République est sensée être une voie de circulation importante. Et en effet, on y voit souvent des bouchons.

Hier en fin d'après-midi, un poids lourd frigorifique était garé sur le trottoir en attendant qu'un autre camion ait fini de décharger. Aucune place n'a apparemment été prévue pour l'attente. Quand il y aura deux ou trois camions en attente, ils prendront toute l'avenue!

Et pour entrer dans le tunnel de livraison il a bien entendu fallu que le chauffeur du poids lourd manoeuvre sur la voie publique!

Que ceci crée des bouchons, ce n'est pas trop grave. Cela ne fait que consommer plus de carburant. Mais il ne faut pas oublier que ceci crée aussi une situation dangereuse pour le camion et son conducteur, et ça, tout le monde s'en fout.

Je précise que ce nouveau supermarché n'est pas le seul difficile d'accès, et pas à ce que j'appellerais aux normes du bon sens.

Mais comme d'habitude, cela ne compte pas. Ce n'est qu'au moment d'un éventuel accident qu'on criera au scandale, et comme d'habitude, ce sera la faute du conducteur du poids lourd.

Alors, Mesdames et Messieurs les fécampois. Quand vous râlez parce que ça bouchonne, ne criez pas après le chauffeur qui ne fait que faire son travail en se faisant engueuler parce qu'il arrive trop tôt, trop tard ou de toute façon pas au bon moment. Râlez plutôt contre les responsables de l'infrastructure.

vendredi 27 juin 2008

Monsieur Y


Pour clôturer la semaine de photographe animalier - si, si, lundi c'était un lapin, mardi une tête à cornes, mercredi Lyliane, jeudi des canards et même une sterne sur hpy ter - j'ai ce matin l'immense plaisir de vous présenter Monsieur Y.

Monsieur Y est seul. Il a entendu parler des vedettes qui habitent la même ville que lui, et il voudrait les rencontrer mais il est timide.

Il s'approche, il attend. Quand il me voit il s'arrête. Il a peur. Il a déjà fait de mauvaises expériences avec les animaux qui marchent à deux pattes. (Non, il n'a pas rencontré Lyliane.)

Après avoir fait le siège pendant des heures, voire des journées - et des nuits - entières, il a enfin de la chance. Moumoune et Nefertiti se laissent approcher, mais pas trop près.

Ils discutent un peu. Monsieur Y voudrait que les filles aillent jouer au strip poker avec lui, mais les filles n'en ont pas envie.

Alors il s'en va. Que de temps perdu pour si peu de résultat.

L'histoire s'arrêtera-t-elle là?

jeudi 26 juin 2008

Kuiske

Säv, säv, susa, kuiskaa sinisorsa, ja soutaa kaislikkoon.

mercredi 25 juin 2008

Visite surprise


Lyliane a tout dit et même un peu trop.

J'étais en train de bosser, le téléphone n'arrêtait pas et tout tombait en même temps.

Encore un coup de fil! Ca n'arrête donc jamais! Mais cette-fois ci ce n'était pas pour le travail, c'était tout simplement Lyliane qui me disait qu'elle en avait marre et qu'elle avait pris la route pour venir me dire un petit bonjour.

Ca tombait bien! Moi aussi j'en avais marre de ce satané téléphone, de tous ces mails et fax qui arrivaient tous en même temps, et qui exigeaient tous une action immédiate.

J'ai donc pris le téléphone et appelé Nounoute pour réserver une table pour deux. Cela aussi, il fallait le faire de suite si nous voulions encore avoir une place.

Ce n'est pas dans mes habitudes de passer deux heures à table le midi en semaine, mais qu'est-ce que cela m'a fait du bien!

Ne peux-tu pas venir plus souvent Lyliane? La prochaine fois je penserai à faire des photos avant que tu ne repartes.

mardi 24 juin 2008

Le boeuf



Aiguillette, bavette, collier,
crosse, culotte, entrecôte,
faux-filet, filet et flanchet.
Gîte, griffe, macreuse,
paleron, plat de côtes, poitrine,
rumsteak, talon, tendron
et tranche grasse.
Voici le boeuf.

lundi 23 juin 2008

Little rabbit


In the early nineties there were lots of rabbits eating our flowers and leaving other marks of their presence on the lawn. They particularly liked to cut the tulips and to eat all blue flowers.

Then they disappeared. The myxomatosis was here instead.

Last week, it could have been on Wednesday, when I opened the door I heard a sound on the left. Something moved just like a rabbit does. But I wasn't sure. It could also have been a bird. All happened so quickly, and I saw the movement more than the animal.

Little rabbit, come here, I said. But nobody came.

On Saturday I heard Nefertiti calling out loudly and when I finally found the cat, it wasn't alone but playing with a little rabbit in a corner of the dining room. Where else are you supposed to eat?

Nefertiti was given scallops and the little rabbit was rescued and put on the front step. But the fool came running in again, so we had to rescue it once more.

With all the foxes we see walking calmy around even during the daylight, it might have been better for the rabbit to stay with the cats.

But I'm not sure about that.

vendredi 20 juin 2008

Sirènes


Une sirène s'est échappée de chez Neptune et se promène en ville en jouant à la harpe et en tentant de décrocher la lune.

Je l'ai vue sur le port de plaisance. Elle y annonce le début des Estivoiles, la Fête de la mer & de la musique pour ce soir.

Je l'ai aperçue aussi en face de celle des pompiers, la première espère du bruit en ville pour tout le week-end, la seconde espère qu'elle n'aura pas à en faire.

jeudi 19 juin 2008

Kesäpäivänseisaus

Minulla oli eilen asiaa kaupungin keskustaan. Koska työpäivä oli lähes ohi päätin kävellä sen sijaan että olisin kuten niin usein ottanut autoni ja pyörinyt ympäri etsimässä sopivaa pysäköintipaikkaa.

Kuljeskellessani ei aivan suorinta tietä tulin ajateelleeksi että kesäpäivänseisaus on tulossa. Kesä alkaakin näillä päin virallisesti huomenna juuri ennen puoltayötä. Vuoden pisimmät päivät ovat kohta ohi, eikä kesästä tai kesäisestä säästä ole vielä juuri voinut puhua. Joskus tuntuu aivan kuin olisimme maapallon eteläisellä puoliskolla, keskellä talvea.

Kaupungissa vietetään viikonloppuna meren ja musiikin juhlaa. Juhannuksesta täällä ei ole tietoa.

Kuvassa näkyy talojen takana yli tuhat vuotta vanha luostarikirkko, ei sama jonka varjossa vietin lapsena juhannuksia Suomessa, odotellessa puoltayötä ja taivaan tummuvan sen verran että iso kokko voitaisiin sytyttää Ristikarille ja ilotulituskin alkaisi.

***

Vanhetessaan ihminen alkaa muistella lapsuutensa tapahtumia. Syy ei välttämättä ole se että hän alkaa rappeutua, vaan se että lapsena hänen oli vaikeampi muistella mitä hän teki vanhempana!

mercredi 18 juin 2008

The flight


The geese had escaped and were walking around in a nearby corn field, enjoying each moment of freedom, but when they saw their owner coming to take them away, they turned obiediently around and followed him back home.

Their flight didn't last long, and never did they fly.

mardi 17 juin 2008

Pain

I've two heaad aches,
one in my head right now,
and the other,
a meeting,
in an hour.

lundi 16 juin 2008

La loterie


L'APAEI*) de Fécamp organise une loterie et Jean-Michel Jaspart (avec un t à la fin, pas un d) fait la tournée des maisons pour y présenter la grille.

Chaque case vaut 2€ et le gagnant aura un téléviseur.

Jean-Michel aime bien sa tâche qui lui permet de discuter un peu avec certains habitants. D'autres le mettent à la porte avec plus ou moins de ménagement.

Il m'a tenu le crachoir pendant un bon bout de temps, racontant le manque de respect qu'il encontre, les insultes gratuites qui pleuvent souvent.

Après une petite séance photo à laquelle Jean-Michel s'est prêté avec beaucoup de gentillesse, nous nous sommes séparés sur une poignée de mains.

***

*) L'Association des Parents et Amis d'Enfants Inadaptés

samedi 14 juin 2008

The Medal


When the vessel that had unloaded salt in Fécamp left on Thursday evening I happened to be in the neighbourhood. Alas, I was a little late to take a picture of it before it had left the channel so I won't get a bronze, silver or gold medal for the picture even if the clouds were black and the light was playing on the surface of the sea.

My Medal is just red. And I got it!

***

(Medal is the name of the vessel.)

vendredi 13 juin 2008

Le Medal


Hier soir, je venais de porter mon courrier à la poste et je passais non loin du port quand j'ai aperçu un navire sortir entre les deux phares. Vite, un petit détour et clic clic, une ou deux photos du Medal qui avait fini de décharger sa cargaison de sel.

Mais je n'étais pas seule à m'y intéresser. Juste à côté il y avait un gars bien équipé (je parle de son appareil de photo, pas de sa barbe), à qui je lance un mot sur nos appareils de photo respectifs, et puis je le prends en photo.

Je n'ai pas eu que le cliché, j'ai eu aussi son prénom, son nom de famille et son adresse, ainsi que le feu vert pour publier la photo.

Voici donc, à la place du Médal, le beau Pascal de Fécamp! Attention aux commentaires, j'ai donné l'adresse du blog au photographe barbu.

jeudi 12 juin 2008

Kreivi


Edesmenneellä, vanhalla ystävällämme, Krevillä, oli tapana puhua paljon kun tapasimme. Ei Kreivi ollut mikään kreivi, mutta nimitys oli mielestämme sopiva, sillä hän kertoi usein ylpeänä esi-isiensä saavutuksista. Hänkin taisi pitää uudesta nimestänsä.

Kreivi pystyi puhumaan tuntikaupalla mistä tahansa, niin asioista jotka menivät hyvin kuin myös muista, vähemmän hauskoista asioista. Silloin hänen tarinansa päättyivät sanoihin: Se on elämää, sille ei voi mitään. Kreivi oli jonkun verran fatalisti, ja uskoi sattumien merkitykseen.

Kreivin näin ensimmäistä kertaa monta vuotta sitten kun DD'n kanssa ajoimme sisäänkäyntimäkeämme alas ja hän seisoi siinä, menossa metsästämään. DD sanoi minulle: Nuo kasvot ovat minulle tutut, mutten muista mistä.

Vähän aikaa myöhemmin törmäsimme häneen uudestaan ja rupesimme keskustelemaan. Sattuikin niin että hänella oli ollut perhetta DD'n kotikylässä. Siellä he olivat tavanneet kauan sitten, Kreivin ollessa vielä nuori, ja DD'n ollessa pieni lapsi.

Sattui myös niin että Kreivi omisti metsämaata talostamme vähän ylöspäin. Siellä hän kävi metsästämässä milloin mitäkin.

Sattumalta Kreivilla ei ollut enää paljon perhettä. Hänen vaimonsa oli kuollut monta vuotta aikaisemmin eikä heillä ollut lapsia. Vaimon sisarentytär oli kuitenkin nainut nuoren miehen joka oli melkein yhtä kiinnostunut metsästyksestä kuin Kreivi itse. Kreivi sai hänestä vähän seuraa.

Sattumalta tämä nuori mies oli erään ystävämme, Christianin serkku. Maailma on pieni, sen totesimme kun Kreivi ja Christian kerran sattumalta tapasivat meillä.

Kreivi siirtyi toisille metästysmaille jo useita vuosia sitten, syntymäpäivänään. Se on elämää, sille ei voi mitään. Niin kai hän olisi sanonut.

mercredi 11 juin 2008

The fox

Isopeikko, learning what happened to a little fox, wrote a story. I have translated it - without permission - as most of my visitors do not yet speak Finnish. It would be worth while to learn it, as Isopeikko's tales are something very special.

Here it comes. It's called Freedom.

A little fox, almost a baby, is hiding under green leaves. Its small heart beats unregularly, as if wishing by beating to correct the weakness that makes the little fox tire so easily.

Under the green leaves there's shelter and security. The little fox puts its head between its paws and lets the dreams flow in its mind. The dreams tell about the joys of life, about the burrow and the happy first steps of the brotherhood. In its dreams it sees itself playing noisilly with its brothers while learning to hunt for mice and to make fox jumps.

The little fox wakes up. It sits up and looks around. Close to it, under the same leaves there's another fox. This fox is deep black, the end of its tail is gleaming white and in its eyes you can see the stars of the profound space. The black fox smiles softly, revealing sharp teeth, white like the stars.

The black fox tells the little fox that it has come to show it the way to the fox woods where foxes are completely free. The little fox raises its paw and looks at the chain gleaming like silver, which binds it to life. The little fox looks at the black fox for a long time, sees the truth in its eyes, smiles and tired it lays down on the side.

The teeth of the black fox gleam shortly cutting off the bounds to life. The little fox rises up and belly to belly with the black fox, it follows a new path to the new fox woods.

***

The little fox is buried under the rose bush.

mardi 10 juin 2008

Lonely


I don't know when, I don't know why nor how, but I know where a perhaps one month old fox stood face to face with Death.

In our western cultures we're not accustomed to see and to cope with death. Recently a French municipality prohibited dying as there was no place left in the graveyard!

Old and sick people die in hospitals, not at home surrounded by a loving family.

Living kills but dying is forbidden.

But nobody had told so to this little baby fox so one day, or one night, it stood face to face with Death and fell down, feeling very lonely, in a quiet place in the garden, where DD found it some time after the flies.

Dying is forbidden, talking about it is even worse. And you should never show it as it's not accepted by the living ones.

***

Please do not click on the picture unless you're ready to see what death looks like on a little fox. My apologies to Isopeikko, the creator of the tales about the bear, the fox and the little baby wolf, but I didn't choose where and when Death came to this little one. And maybe we should learn to know and to accept that dying is something natural, that it will happen to everyone of us. Just like sorrow and loneliness.

lundi 9 juin 2008

Cruising


Saturday morning, it was almost noon, I was donwtown, trying to find a t-shirt to buy. I heard the phone ring in my bag.

Hi, it's Lisbet, we're in Dieppe. We passed Fécamp at half past six this morning but with the low tide we didn't come in.

So I grabbed half a dozen of t-shirts (I had found one that I liked and now they're all alike) of different colours, and drove up to Dieppe, having told DD that he could go alone and buy what was needed for the evening meal.

Jarmo and Lisbet bought a sailing boat in Turkey and have been travelling northward for a year, spending the winter months near Carcassonne where Jarmo has family.

Even though the Finns are not vikings they have travelled a lot.

The only problem with mine is that they're northbound, thus cruising the other way round.

Thank you Lisbet and Jarmo, it was wonderful to see you. Please come back again.

vendredi 6 juin 2008

Majesté

Il est tombé, non seulement de l'eau, mais aussi des iris un peu partout dans le blogosphère, car apparemment nous nous prenons tous pour des rois ou des reines, nous appropriant ainsi la royale fleur du lys.

Un jour sur une plage j'ai vu l'auto-proclamé roi de la pizza, j'ai aussi rencontré le roi des cons qui ne savait pas qu'il l'était. Le roi de la jungle ne se promène pas dans la mienne, mais y pousse la fleur que j'ai l'immense honneur de vous présenter.

Voici sa gracieuse majesté, Iris Siberica, avec sa cape tigrée et son oeil si bleu. Tout dans l'exquise simplicité.

jeudi 5 juin 2008

Ilkivaltaa


Rouenin linja-autovarikko on siirtynyt tästä talosta pois jo aikoja sitten. Viereisessä ovessa toimii nyt käytettyjen vaatteiden myyntiliike. Viimeksi kun kävelin paikasta ohi, sieltä sai eurolla tai parilla neljä kiloa.

Mikä on se inhimillinen tekijä joka rikkoo ikkunoita ja töhrii seiniä heti kun siihen on mahdollisuus?

Käytettyjäkin vaatteita olisi varmaan mukavampi ostaa paikasta jossa vielä on lasit kaikissa ikkunoissa.

mercredi 4 juin 2008

Promesses

Et ça continue...

Pourtant certains amis blogueurs m'ont promis du beau temps, mais leurs promesses sont comme celles des hommes politiques*), elles ne sont là que pour faire plaisir, et les décisions sont prises par d'autres dieux.

***

*) de tout bord, et surtout de celui qu'on n'aime pas.

mardi 3 juin 2008

Dépression


Il n'y a pas que les glacières qui fondent à cause du réchauffement climatique, il y a aussi les falaises qui disparaissent petit à petit à cause de l'humidité.

L'humidité serait-elle due à la fonte des glaces? Vivement que l'anticyclone des Açores aparaisse pour que j'aie moins de brouillard entre les oreilles.

lundi 2 juin 2008

Indépendance


Les gens prétendent qu'ils nous aiment parce que nous sommes des êtres indépendants.

Alors, pourquoi est-ce qu'elle me court après tout le temps! Moumoune par ci, Moumoune par là, elle n'arrête pas de m'appeler dès qu'elle ne me voit pas.

Je suppose qu'elle veut encore me faire du câlin, me prendre dans ses bras, me chatouiller derrière les oreilles. S'imprégner de mon odeur. Encore!

Non, ça fait vraiment trop. Bon, qu'elle prenne cette photo, juste une, et puis je disparais sous le rosier pour une petite sieste de quelques heures.

Après elle pourra dire qu'elle m'aime parce que je suis un chat indépendant.