mercredi 30 novembre 2011

Dissuasion

Ce n'est pas la première fois que je vois cet endroit, juste à coté de l'église abbatiale, servir de dépotoir pour des objets usagés.

Est-ce le panneau "Défense de déposer des ordures sous peine de poursuites" qui rend cet endroit aussi attractif pour des objets dont on veut se débarrasser?

Je pense qu'il n'aurait pas été très difficile de savoir qui dans les environs s'était débarrassé d'un vieux meuble, mais a-t-on seulement essayé?

Le panneau risque de ne plus dissuader personne.

mardi 29 novembre 2011

Koleus

Mennyttä aikaa
kesän valoisat päivät.
Syksy on harmaa.

samedi 26 novembre 2011

Au Goût du Jour

Nous ne nous étions pas déplacés à Dieppe pour aller à la fête du hareng (et de la coquille St Jacques) mais pour aller au restaurant.

Et pas à n'importe quel restaurant, mais à celui où le fils de Gorby officie en cuisine, tandis que son associé s'occupe de la salle.


Lorsque nous regardions le menu affiché à l'extérieur, une dame nous a interpellé pour nous dire que nous pouvions y aller sans crainte, que c'était un excellent restaurant. 


Je lui ai répondu que nous connaissons le papa du chef, et nous sommes entrés au Goût du Jour pour la première fois.

Heureusement nous avions téléphoné pour réserver une table. Sans cela nous serions restés sur notre faim.


Ballotine de canard avec un morceau de  foie gras, poisson du jour (turbot), fromages et dessert. Apéritif offert par le fils de Gorby et sa compagne, que nous remercions.


Il faut dire que Gorby avait cafté - car nous lui avions demandé le numéro de téléphone afin de réserver une table - et nous étions donc des inconnus attendus.


Mais toujours pas de hareng! (Sauf dans l'amuse-gueule qui est arrivé avec l'apéritif, une mousse très légère servie avec des mini toasts.)


Le restaurant a servi plus de soixante-dix repas le midi ce jour-là, plus de cinquante le soir. C'est en tout cas ce que nous a dit le papa du chef, quand nous l'avons complimenté pour la cuisine de son fils. Il peut en être fier.


***


Ceci n'est pas une pub...

vendredi 25 novembre 2011

La couverture médiatique

 FR3 était là.


Pas la peine de regarder les informations régionales le soir - on les a vécu in situ.


Et tout de même, il y avait au moins un qui préférait rester incognito malgré la couverture médiatique. Que pouvait-il avoir à se reprocher?


Demain, l'apothéose, le repas! 

jeudi 24 novembre 2011

A la fête du hareng

 Un vendeur d'ail d'Arleux.



Des processionnaires de Neufchâtel.


Un stand de Champagne.


Mais où donc étaient les harengs?

mercredi 23 novembre 2011

De beaux spécimens

 De magnifiques rougets grondins nous faisaient de l'œil.


 De même les vendeurs, fort sympathiques.


Mais toujours pas de hareng. (Ni même un maquereau dans le public.)

mardi 22 novembre 2011

Direction: la fête

 Nous sommes passés devant une maison dont le toit avait été transformé en dentelle.


Un peu plus loin un tapis roulant apportait des coquilles St Jacques dans une benne à ordures. 



D'autres coquilles St Jacques étaient étalées (=mises sur un étal) encore plus loin.

Par contre, malgré sa fête, aucun hareng ne se prélassait au soleil.

lundi 21 novembre 2011

Harenguer

Samedi nous devions nous rendre dans la région rouennaise pour voir des travaux sur des cylindres d'une machine à papier, mais un coup de fil matinal a changé nos projets.

Nous sommes donc allés rendre une carte à Gorby à Yvetot, avant de bifurquer vers Dieppe où avait lieu la fête du hareng.

Il était encore plus impossible que d'habitude de trouver une place pour la voiture près des évènements; la notre a donc trouvé place suffisamment loin pour nous permettre d'entamer une bonne promenade.

Vous me suivez?

Pour transporter des harengs il vaut mieux un camion frigorifique. Celui-ci allait-il faire l'affaire?

Encore fallait-il trouver les harengs!

vendredi 18 novembre 2011

Déjà Noël

La nuit tombée hier soir, je suis enfin sortie descendre mes poubelles. Les sacs traînaient dans la buanderie depuis le weekend, car comme d'habitude j'avais oublié de m'en occuper.

Heureusement les sacs étaient bien fermés pour ne pas laisser diffuser l'odeur probablement nauséabonde qui y était enfermée. Les restes d'un plateau de fruits de mer et d'autres délices odorants.

Comme il faisait déjà plutôt sombre quand j'y ai pensé, j'ai pris la voiture (le chemin n'est pas praticable à pied lorsqu'on ne voit pas où on les met), et je suis allée faire un petit tour en ville. J'avais oublié d'y mettre les pieds (ou les roues) depuis la dernière fois.

Et presque aussitôt je tombe sur une maison jumelée décorée pour Noël! La première de l'année! Les décorateurs étaient dehors en train d'admirer leur œuvre.

Je suis passée devant, sans ralentir, afin de ne pas déranger la circulation; j'ai fait mon tour, et au retour (que j'avais prévu par une autre route) je me suis arrêtée pour immortaliser l'évènement.

Il est vrai que Noël tombe plutôt mal cette année, le 25 décembre étant un dimanche, ce qui fait de la fête un weekend ordinaire.

Il vaut donc mieux s'y préparer à l'avance, afin d'en tirer un maximum. Non?

mercredi 16 novembre 2011

Morosité


Voilà arrivée l'époque de l'année où il fait le plus souvent nuit noire quand je pourrais  enfin sortir respirer un peu.

Je me demande seulement si cela vaut la peine de sortir à ce moment-là, ou si je ne suis pas aussi bien vautrée dans mon canapé,  en train de zapper entre des programmes télé plus idiots les uns que les autres.

La morosité ambiante est en train de m'atteindre - il n'y a que les informations qui arrivent à m'intéresser. 


Quand ça va mal (car on ne peut pas dire que ça va bien de par le monde), on a au moins le plaisir de râler contre tous ceux et toutes celles qui ne partagent pas votre opinion. 


Peu importe qui a tort, et qui a raison. (Comme si on pouvait le savoir...)

***

Bon, je m'en vais faire à manger avant d'aller m'installer dans le canapé.  Et avant toute autre chose, j'éteins l'ordinateur jusque demain matin.

mardi 15 novembre 2011

Couleurs d'automne


Si je me rappelle bien, l'année dernière les premières neiges sont tombées le 25 novembre en Seine-Maritime, créant comme d'habitude une pagaille blanche sur la route.

Nous sommes aujourd'hui à 10 jours de cette date, et certains jours il fait encore tellement beau qu'on se croirait, sinon en été, au moins au printemps, sauf pour ce qui concerne les couleurs qui elles sont automnales.

Dans mes massifs à mauvaises herbes, un pavot tout rouge côtoie les roses trémières qui fleurissent roses ou violettes sur la seconde tige de l'année, tandis que les graines mûres tombent de la première.

Mais hier soir la température commençait à descendre. Vers 19h il ne faisait plus que 8 centigrades. Ce matin, douze heures plus tard, le thermomètre s'est arrêté à 4°.

Un couche de neige couvrira peut-être les couleurs automnales fin novembre.  

jeudi 10 novembre 2011

Où se cache le dragon?

Le Val Doré, ou Orival comme on dit officiellement, est une petite commune d'un  millier et quelques  habitants, située sur la rive gauche de la Seine, en amont de Rouen.

On y trouve l'église  semi-troglodyte St Georges.


Il y aurait aussi des habitations semi-troglodytes, des grottes, des vestiges d'un ancien château, et j'en passe.

Je me demande si on peut aussi y trouver le dragon terrassé par St Georges.


En tout cas, on peut le chercher, ce qui permettrait de visiter les curiosités du Val Doré.

mercredi 9 novembre 2011

Renaissance à l'italienne


J'avais bien sûr entendu parler du château d'Angerville-Bailleul, ne serait-ce que par les panneaux du bord de route, mais je ne l'avais encore jamais vu, caché comme il est de la route par un mur et des arbres.

Une impasse pas très praticable entre le château et le stade de la commune m'a permis de jeter un œil  par dessus le talus sur ce beau château du style renaissance italienne.

J'ai ouï dire que le parc se visite, mais je n'ai jamais vu l'entrée ouverte. Peut-être n'ai-je pas vraiment regardé...

mardi 8 novembre 2011

La sécurité rit jaune fluo

Il y a quelques années il a été décidé que dans chaque voiture doit se trouver un gilet réfléchissant pour que le conducteur puisse se l'enfiler en cas de panne sur la route.

A l'époque je me suis déjà demandé pourquoi il ne fallait pas aussi un gilet pour les éventuels passagers qui auraient aussi à descendre sur la chaussée?

Cinq gilets pour une voiture de cinq places! Cela aurait été logique.

(Dans ma voiture il y en a deux, car on n'est que rarement plus nombreux à y monter.)

***

Les journées se raccourcissent et le soir tombe de plus en plus tôt. Un gilet devient de plus un plus utile pour les automobilistes en rade au bord de la route.

Mais pourquoi ne pas imposer un gilet réfléchissant aussi aux piétons? Ce n'est pas parce qu'ils ne sont jamais descendus d'une voiture qu'ils sont plus visibles que les pauvres automobilistes en panne!


(Sans le rendre obligatoire, on pourrait en tout cas le conseiller - très fortement.)

***

Pourquoi ne voit on pas de piéton sur la photo pour illustrer mon opinion? Justement! Parce qu'ils ne portent pas de gilet jaune fluo, et qu'on ne les voit que trop tard!



lundi 7 novembre 2011

Le Manoir de Senneville

En partant de la Cote des Deux Amants nous faisons un détour par le Manoir de Senneville. 

Classé Monument Historique, ce manoir du XVI° siècle se visite sur rendez-vous en ce qui concerne l'intérieur. L'accès aux jardin est libre, de 9h à 12h, et de 14h à 18h.

Nous ne visitons que l'extérieur des extérieurs, car l'heure avance, et les chats nous attendent.


Une autre fois nous leur dirons de ne pas nous attendre trop tôt.

vendredi 4 novembre 2011

Le Panorama des Deux Amants

Nous avons grimpé aussi haut que possible pour voir le Panorama des Deux Amants. Derrière le pin on peut voir d'abord la Seine avec le barrage et les écluses où nous étions passés avant de monter sur la falaise. L'étendue d'eau derrière le fleuve est  le lac des deux Amants. (Pour les noms, ils n'ont pas beaucoup d'imagination dans le coin.)

Assez loin à droite, les fumées de M-Real. En bas à droite, Bonna Sabla, fabricant de produits en béton préfabriqué.

Elle n'est pas belle, ma Normandie? Même dans les terres!

jeudi 3 novembre 2011

Oups

En partant des Ecluses, nous avons décidé de monter sur la falaise afin de voir ce qui se cachait là-haut. Et une fois arrivés là-haut, j'ai trouvé le chemin qui mène vers la maison de retraite. Oups!

Ce n'était pas là que je voulais aller, mais au panorama des deux amants.

Je vous ai déjà parlé de la légende des deux amants, tout au moins d'une des versions qui circulent.

La version dont on parle sur la Cote des deux amants et légèrement différente. 

"Jadis avint en Normandie une aventure mut oïe de deus enfantz qui s'entreamerent..."

Et on devine la suite, une histoire à la Roméo et Juliette.  Mais non! Pas cette fois-ci.

Le seigneur de Pîtres (oui, il méritait son nom), avait une fille unique dont il ne voulait pas se séparer. 

Alors, pour dissuader les prétendants il promit d'accorder la main de sa fille à celui qui d'un trait pourrait porter la jeune fille du bas de la falaise jusqu'en haut. C'était une bien bonne blague, se dit-il, sûr de pouvoir garder sa fille auprès de lui.

La jeune personne avait un prétendant qu'elle aimait fort, le fils d'un comte de la région. Les deux jeunes s'arrangèrent pour trouver des plantes médicinales et  faire un philtre, non pas d'amour, mais qui donnerait au jeune homme la force nécessaire pour accomplir la lourde tâche.

Ce qu'il fit. Sans aucun problème.

Mais une fois arrivé au sommet de la falaise, la jeune fille dans les bras, il tomba inerte sur le sol. Il était mort. (Cela arrive quand on se dope.)

Et la jeune fille rendit l'âme afin d'accompagner son amoureux.  Certains disent qu'elle se jeta de la falaise, d'autres que non. Mais le résultat était le même. 

Le comte de Pitres, qui n'avait plus du tout envie de rire, fit réaliser un cercueil en marbre pour ensevelir les deux jeunes personnes sur la cote qui prit ensuite le nom de Cote des deux amants. 

Une prieuré y fut construit au XII° siècle; en 1652 celle-ci  fut transformée en  couvent des Génovéfains. Et celui-ci a désormais été transformé en maison de retraite. Oups! 



mercredi 2 novembre 2011

Aux Ecluses

C'est par des petites routes que nous sommes arrivés au hameau des Ecluses, d'abord d'un coté, puis de l'autre, car les écluses et les barrages étaient en travaux, et on ne pouvait pas emprunter la route qui normalement passe juste à coté, et qui présentait maintenant un dénivelé très important. (Ceci est d'ailleurs propre aux écluses, mais d'habitude seulement coté eau.)

Nous y avons trouvé La Guinguette chez Dédé, mais bien que quelques personnes y soient déjà attablées à la terrasse, nous ne nous sommes pas arrêtés pour casser la croûte, car il était encore loin de midi, et notre appétit n'était pas encore réveillé.

Aucun bateau ne se trouvait dans l'écluse, mais une péniche, l'Odysseus, était amarré en amont.

Derrière se dressait une impressionnante falaise, haute de plus de 100 mètres.